Les Larmes emprisonnées raconte les efforts surhumains que Monia Mazigh, la femme de Maher Arar, a dû déployer pour surmonter le sort, les préjugés, l'inertie des gouvernements et même la malveillance. Voici l'occasion d'une rencontre avec une personnalité hors du commun.
Il y a des romans dont la fibre même, ou l’écriture, est une clé magique qui ouvre comme un sésame sur un monde de mystères qui font peur et que l’on n’ose pas approcher parce que les vérités qu’ils recèlent sont invisibles à cause de nos préjugés de Nord-Américains. Je parle ici du roman de Monia Mazigh qui met en scène des femmes immigrantes venues d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie avec leur culture, leurs espoirs, leurs différences et surtout leur religion musulmane.
À travers le récit d'une femme atypique qui a su défendre son indépendance, Monia Mazigh nous fait voir avec beaucoup de réalisme le modèle patriarcal qui conditionnait la société tunisienne au siècle dernier.